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GPRU - La vision du nouvel urbanisme

           Des essais dans la transformation du Paris Rive Gauche ont fait ressortir des constats sur les types d’aménagement à privilégier ainsi que des situations urbaines qui devait être corrigées. Ces différents constats sont venus en sorte de baliser et former un document d’aménagement urbanistique afin d’établir les règles d’urbanisation du grand projet qu’est le Grand Projet de Renouvellement Urbain. Plus communément appelé à Paris par son acronyme, le GPRU s’est vu instauré à partir de l’année 2002. Ce grand projet d’aménagement urbanistique s’implante majoritairement à l’intérieur du boulevard périphérique de Paris. Le problème majeur qui a été constaté de l’ancienne vision urbanistique était une centralisation trop grande des services ce qui amenait une instabilité dans la répartition démographique, économique pour en nommer quelques-uns, dans la ville de Paris. Le projet de Massena a été justement un des premiers essais afin de contrer cet effet. L’accroissement de la population dans les 20 dernières années a eu pour conséquence un engorgement dans le cÅ“ur de cette ville qui doit inversément changer afin d’aérer et fluidifier les espaces et les cirulations de la population.

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             La nouvelle vision que le GPRU tente d’implanter est de contrer en partie ses inégalités en reliant ces entités laissées à eux-mêmes à l’intérieur du boulevard périphérique en ramenant une partie des services plus localement dans les communes. Ce projet s’articule au travers de différents moyens afin de contrer la première barrière physique qu’est le boulevard lui-même, ou même la distance entre les différentes agglomérations limitrophes de Paris.  C’est par l’utilisation d’une trousse à outil garnit de la coopération intercommunale, de renforcement des transport mis en place pour la circulation, le développement économique des communes, la diversifcation des habitats en périphérie ainsi que des projets sociaux que ce nouveau mode que nous pourrions catégoriser de « nouvelle urbanisme » pourra voir le jour. Mais quel est donc le but de chacun de ses outils?  Comment cette vision se matérialisera au travers de ceux-ci ?

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Transport


         Le GPRU passera avant toute chose par une reconsolidation des transports. Le type d’urbanisation précédente a établi un système de transport priorisant le déplacement à l’aide de la voiture, mais qui a eu pour conséquence une amélioration de la circulation au tout début pour finalement avoir comme effet un véritable bourbier de nos jours. Les artisans du nouveau programme d’urbanisation passe maintenant le flambeau vers le transport alternatif et en commun afin de régler ce problème qui freine grandement cette perméabilité entre les communes et même jusqu’au cÅ“ur de la ville. C’est majoritairement par l’ajout de trame de métro et de multiples gares de train que le projet s’articule vers la limite extérieure afin de pouvoir relier ses environnements laissés indépendants. Un ajout de 175 km de métro permettra un transport plus rapide entre les communes et le cÅ“ur sans le recours de l’automobile tout en gardant la rapidité de transport qui est nécessaire de nos jours. Le réseau du RER (réseau express régional) subit aussi une bonification du réseau ferroviaire par l’ajout de gare de kilométrage en termes de rail afin de desservir le maximum de Parisien. Ces réseaux en plus d’être bonifiés se voient être volontairement redirigés afin de permettre une interconnexion entre eux afin de mieux desservir toujours la population. De ce maillage, la connexion entre le métro, le train, les autobus et les transports alternatifs, tels que les stations de vélo, crée un réseau multiple service desservant le territoire complet du Grand Paris.

 

Certaines avenues restent encore nébuleuse tant à l’utilisation de la Seine pour du transport par bateau afin de desservir le cœur et ses agglomérations limitrophes. Des transports sur le principe de Venise, par des bateaux-taxi, seraient envisagés comme transport alternatif pour les régions bordant la Seine donnant la possibilité de transférer les usagers de la route vers des usagers maritimes. Ce principe pourrait faire baisser l’utilisation de la voiture et à maximiser le temps des usagers dans leur quotidien.

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Repolarisation et diversification des services


         La dernière urbanisation a mis l’emphase sur le développement et le renforcement du cÅ“ur de Paris pour en faire un système monocentrique. Ce développement a eu l’effet escompté, mais aussi des effets collatéraux dus à l’engorgement de la ville, le déplacement des emplois et l’accroissement du taux de chômage en périphérie, etc. Cette repolarisation est justement de décentraliser ce pouvoir central vers les communes limitrophes. Elle consiste en le déplacement des services gouvernementaux, le développement de service communautaire et des services de quartier, le développement d’emploi complémentaire dans les quartiers afin de consolider et en faire des pôles attracteurs secondaires afin d’alléger et libérer le cÅ“ur parisien. Ce déplacement passe d’ailleurs par la diversification économique en mettant de l’avant des programme de développement d’emploi et d’entreprise dans plusieurs secteurs afin de redynamiser les communes laissées à l’abandon depuis quelques temps déjà. C’est par l’établissement de ce programme que le renforcement des habitats passera afin d’attirer la population sur ces nouveaux pôles.

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Incrustation du paysage

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         L’urbanisation actuelle mettait l’accent sur une mise en valeur du paysage par l’arrangement de grand boulevard ou la conservation de certains paysages en périphérie mais ces interventions restaient des interventions minimes ou trop discrètes sur la superficie de l’agglomération parisienne. Ces idées de conservation et de mise en valeur était loin d’être une mauvaise idée, mais selon la nouvelle vision mis en branle en 2002, elles devaient être mis de plus en plus en valeur jusqu’à devenir un enjeu majeur dans la manière de dessiner la ville. Avec le développement historique de la ville, cette nature qui s’ait vu envahir par cette dernière s’est vue fractionnée et déplacée pour finalement être confinée dans celle-ci. La nouvelle vision vise à déployer cette nature afin de contrer certains problèmes inhérents à la ville comme les îlots de chaleur, mais aussi à créer des liens entre les quartiers tels que des parcours linéaires et ainsi effacer du même coup certaine infrastructure souvent trop bruyante, massive, imposante ou autre dans la paysage. Ces incrustations de nature viennent  régulariser le bâti, à humaniser et dé-mécaniser la ville actuelle. Elle permettra de créer des liens entre certains quartiers et permettra de recréer une perméabilité entre eux. Ce type d’intervention touche principalement les communes limitrophes de la ville, mais des paysages un peu plus ruraux ont aussi de nouvelles règles qui légifèrent afin de laisser ces territoires pratiquement vierges. Ces espaces, protégés par les nouvelles règles d’urbanisation, deviennent des parcs naturels régionaux qui font étalage de la biodiversité du secteur et deviennent de véritable poumon pour les villes.

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Projets sociaux et coopération intercommunale

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        Le GPRU a mis de l’avant le développement de secteurs de la ville de Paris. Ce développement a mis l’emphase prioritairement le développement économique et celui du transport par l’allongement du système de métro, par contre, des projets sociaux et de coopération intercommunale a aussi été instauré. Ces projets sociaux consiste majoritairement par l’établissement de nouveau projet d’habitation collective dans des régions où l’économie et l’emploi favorise l’établissement de ménage à faible revenu. On peut mentionner des projets tels que le Paris Nord-Ouest et/ou Paris Rive-Gauche. Ces projets s’articulent le plus souvent par l’établissement de grande tour d’habitation mais aussi de barre, comme celle de la rue Borel du secteur Nord-ouest.

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Auparavant, chacun des secteurs étaient développés de manière indépendantes, tels que des petits fiefs autonomes. Avec la modernité et les problèmes d’engorgements urbains constatés, ce type de développement n’est plus d’actualité et tend à aller vers la coopération intercommunale. Ce principe soutient la mise en place de fonction complémentaire tant à l’intérieur de chacune des communes mais aussi entre chacune d’elle; ce qui évite le dédoublement des fonctions. Elle évite également une surpopulation des villes et favorise l’établissement de ces entre-pôles qui deviennent des pôles d’habitation recherchés par leur proximité (un entre deux en termes de distance). Ce procédé permet d’étendre la population plus uniformément sur le territoire et de manière plus efficace en termes d’occupation et de gestion.

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L’habitat

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         Les pays européens ont rapidement constatés que l’urbanisme était primordial afin de répondre à la crise d’habitation qui tendait à se présenter par la des-ruralisation. Pour ce qui est de l’habitation, ces milieux cernés par le GPRU étaient enclavés et se sont vus, avec le changement technologique et le développement économique, libérés de ses secteurs souvent industriels ou commerciaux et présentent la possibilité de prendre de l’expansion sur le territoire afin de renforcir la densité urbaine des quartiers. Pratiquement dans tous les projets du GPRU, le renforcement urbain a permis la construction de nouveau bâti pour l’habitation soit par la démolition complète de secteur désuet ou par la récupération et le recyclage de certaines constructions. Ce recyclage ou ce renouveau des structures déjà existantes a permit de créer une perméabilité supplémentaire par l’expansion mais aussi en rejoignant d’autres secteurs d’habitation environnants. Pensons à des projets tels que l’entrepôt MacDonald qui fait l’objet de recyclage par l’instauration d’un pôle multifonctionnel dans son quartier. Cette densification passe par un principe bien simple, soit de densifier le logement et les services dans un rayon de 10 minutes de marche autour des gares de train, métro et autres. Par la multitude de gare sur les trajets ferroviaires, l’urbanisation a pour but de créer une multitude de pôle et ainsi améliorer la qualité de vie de l’urbanité par la proximité des services, de la nature et tout cela dans des milieux d’habitation plus sein pour la population.

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